Nous reprenons le fil de notre série journée de rêve à Las Vegas.
Pour ce 5ème épisode, c’est Caroline O. qui a gentiment accepté de participer.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Caroline O. a déjà publié à plusieurs reprises sur le blog ( voir les articles suivants : l’hôtel Polo Towers, l’ hôtel Hooters, l’hôtel Flamingo ).
Nous lui laissons la parole aujourd’hui:
Je passe deux à quatre semaines par an à Las Vegas depuis douze ans, aussi il va sans dire que j’ai eu le temps de peaufiner ma journée de rêve qui serait la suivante :
– Petit déjeuner rapide dans la chambre,
– Salle de sports,
– Shopping (Fashion show mall, outlets, Miracle miles shops, Forum shops ou Town square, Ross, Marshall),
– Déjeuner sur le pouce dans un espace vert si possible ou au Panda express (chinois),
– Petit passage à la piscine de l’hôtel
– Apéritif dans un bar du strip : j’aime bien le Rhumbar au Mirage, le Gilley’s au Treasure Island ainsi que le Harley Davidson sur le Strip,
– Dîner
– Casino
– Exceptionnellement poursuite de la soirée en boite de nuit : au Marquee ( Cosmopolitan) de préférence.
J’aimerais maintenant vous raconter une journée qui supplante toutes les autres ( même si ce n’est pas une journée idéale à proprement parler ), car elle restera à tout jamais gravé dans mon esprit.
Il s’agit de mon tout premier jour à Vegas (comme beaucoup d’entre vous je suppose). L’émotion est vraiment très forte lorsque l’on découvre Las Vegas pour la première fois.
C’était l’année 2004, j’étais à l’époque avec mon ex-compagnon qui s’était laissé trainer quasiment de force à Las Vegas, ayant horreur des grandes villes, du bruit et de l’agitation.
Nous étions arrivés de nuit au Klondike, un hôtel/casino miteux qui fut d’ailleurs rasé deux ans plus tard, situé à l’extrême sud du strip, à côté du fameux panneau Welcome.
Nous avions eu un coupon de réduction dans une station service : 25$ la nuit avec le petit déjeuner, deux apéritifs offerts et un bon de réduction pour le diner, d’où notre choix car notre budget vacances n’était pas très élevé. Notre chambre était grande, avec un réfrigérateur, mais la moquette était si sale que l’on avait le dessous des pieds tous noirs !
Le lendemain, nous nous étions levés très tôt, excités de tout découvrir. Dans la salle du petit déjeuner, il y avait de nombreux employés du strip (policiers, pompiers, croupiers, etc) on avait l’impression de découvrir la vraie vie américaine. La serveuse était adorable et nous servait à volonté des pancakes (délicieux) et des œufs au bacon, ainsi que le terrible café américain, cauchemar des français avant l’arrivée des starbucks.
Nous sortîmes de l’hôtel vers 7/7h30, les rues étaient presque désertes, il y avait un vent très chaud typique du désert et même des virevoltants, ces boules de plantes sèches qui roulent sur la route, on se serait cru dans un film, c’était magique.
Premier arrêt au panneau Welcome où il n’y avait personne. Quand je vois la file de touristes aujourd’hui qui attendent leur tour pour se prendre en photo, je me dis que nous avons eu une chance énorme.
Premier hôtel le Mandalay Bay : splendide ! J’avais la bouche grande ouverte et mon compagnon faisait 20 photos à la minute.
Ce casino aura toujours une place spéciale dans mon cœur depuis ce jour.
On a enchainé les visites des hôtels toute la matinée, de plus en plus émerveillés, jusqu’au Harrah’s où nous nous sommes arrêtés pour faire une pause déjeuner : un hot dog géant avec une boisson au choix pour 1 $.
L’après-midi se continua de la même façon, je n’avais pas assez de mes deux yeux pour tout regarder.
Nouvelle halte aux fontaines du Bellagio, la musique était Con te partiro, j’avais la larme à l’œil.
En fin de journée, les pieds plein d’ampoules et un sourire de ravi de la crèche, nous rentrâmes à l’hôtel pour prendre nos apéritifs gratuits au bar (bière pour monsieur et vin pour moi). Je me souviens encore de la barmaid, une jolie blonde aux ongles démesurés, très sympathique.
Ensuite nous allâmes diner à l’Aladdin ( Planet hollywood aujourd’hui) :
Des crevettes pour moi et un énorme steak pour monsieur. L’ambiance était géniale, la musique excellente, la nourriture délicieuse et surtout nous n’arrêtions pas de parler de ce que nous avions vu dans la journée et de ce que nous avions préféré, c’est-à-dire tout. Mon compagnon était sous le charme alors qu’il était venu à contrecœur.
Au final nous devions rester deux jours, puis partir en périple pendant 10 jours (Grand canyon, les parcs, San Francisco, etc).
Juste après notre visite au Grand Canyon, nous avons finalement décidé de retourner à Las Vegas pour y finir notre séjour car nous nous sentions trop frustrés.
Bonjour Caroline,
Merci pour ce récit. Tout comme toi, je garde un merveilleux souvenir de mon premier séjour à LV. Je suis tout à fait d’accord que cet émerveillement du premier séjour est particulier. Par contre, pour ma part, c’est mon mari qui voulait absolument y aller et c’est moi qui n’étais pas plus intéressée que ça ! eh oui, je préférais les plages des Caraïbes que de partir dans une ville… Inutile de dire que mon avis sur LV a bien changé suite à ce premier séjour et que du coup, je suis bien entendu devenue fan… Du coup, LV fait partie de mon top five de mes destinations préférées…
Bonne semaine !
Merci Caroline d’avoir participé à cette série d’articles. Je vous réjoins totalement lorsque vous dites : » l’émotion est très forte lorsque l’on découvre Las Vegas pour la première fois ».
La première image qui me revient quand je repense à ma première fois à Las Vegas, c’est mon arrivée de nuit en voiture sur l’Interstate 15. J’ai été vraiment époustouflé de voir tous ces immenses complexes hôteliers avec tous ces éclairages et néons de partout qui clignotent. J’ai tout de suite compris que j’allais vivre quelquechose hors du commun.
Et vous, quel est la première image qui vous vient à l’esprit lorsque vous repensez à votre première fois à Vegas ?
Ca ferait d’ailleurs un beau sujet d’article …
Juillet 1989 pour moi. Descente en voiture (à cette époque là) de Fremont Street à bord d’une Jeep Wrangler, cheveux au vent… Magique et nostalgique